Au pays du soleil levant, vous aurez bien des paperasses administratives à préparer avant de pouvoir prendre le volant sur les routes japonaises. Que vous soyez un touriste ou un résident, sachez que votre permis français et, encore moins, votre permis international ne sont pas valables. Les autorités nippones vous donnent deux choix pour pouvoir conduire dans le pays. Soit vous passez le permis japonais, soit vous faites appel à un prestataire de traduction ou à un organisme public japonais pour que votre permis soit traduit. Ce professionnel se charge de vous fournir une traduction certifiée de votre document.
Comment obtenir une traduction du permis de conduire ?
La traduction de votre permis de conduire passe par un organisme ou une agence de traduction agréée. C’est assez contraignant, mais obligatoire pour se conformer aux règles japonaises. En considérant le fait que la conduite se fait à gauche, vous imaginez déjà à quel point cette procédure est importante. La traduction de votre permis de conduire vous permet d’obtenir un permis de conduire japonais. Vous pouvez pour ce faire passer par un prestataire de traduction ou contacter directement la Japan Automobile Federation ou JAF. Comme pièces à leur envoyer, vous devez en premier lieu remplir le formulaire de demande de traduction que vous téléchargez sur le site de la JAF. Vous l’accompagnez du scan en couleur de votre permis de conduire ainsi que d’une copie en couleur de votre carte de résident si vous résidez au Japon. Pour le service, vous payez 3000 yens (environ 25 euros) de frais et 500 yens (4 euros) pour renvoyer le certificat de traduction à votre adresse. Le délai de ce renvoi est généralement de 15 jours. Le document en question est valable pour une année, une validation prenant effet le jour où vous rentrez sur le territoire nippon. En somme, durant la première année, vous devez disposer de votre permis de conduire français, du certificat de traduction de la JAF et de votre passeport avant de conduire sur les routes japonaises. Par ailleurs, vous pouvez également demander une traduction touristique dans le cadre d’un séjour en vacances au pays du soleil levant. Sa validité est par contre plus courte.
Comment obtenir permis de conduire japonais ?
Pour la France et certains pays européens tels que la Suisse, l’Allemagne et la Belgique, repasser le permis de conduire n’est pas obligatoire. Pour avoir un permis de conduire japonais, il suffit de convertir le vôtre. Ainsi, vous possédez un authentique permis autorisé sur le territoire appelé unten menkyo. Pour ce faire, vous devez vous présenter au bureau des permis de conduire au Japon en ayant en main les documents suivants :
- Original du permis de conduire avec le certificat de traduction
- Certificat de résidence ou juminhyo à demander à la mairie
- Passeport
- Deux photos spécifiques au permis qu’il est possible de prendre sur place
- Frais de document (entre 4500 à 8000 yens ou 36 à 64 euros) selon le permis (A, B, C, etc.)
Durant la conversion de votre permis de conduire étranger, vous passez un examen de la vue et de l’ouïe au sein même du bureau des permis de conduire du Japon.
Combien de temps sera valide le permis japonais ?
Votre permis de conduire japonais après conversion possède une validité de 2 à 3 ans à compter de la date durant laquelle il vous a été délivré. Mais vous pouvez le renouveler tous les 3 ans une fois cette première validité terminée. Si vous ne possédez votre permis de conduire japonais depuis plus de 8 ans et que vous n’avez eu aucun accident ou commis une infraction depuis 3 ans, vous obtenez automatiquement une validité de 5 ans lors du renouvellement.